Emmanuel Macron sort du silence sur l'affaire Alexandre Benalla: "le seul responsable c'est moi": http://www.huffingtonpost.fr/2018/07/24/emmanuel-macron-sort-du-silence-sur-laffaire-alexandre-benalla-le-seul-responsable-cest-moi_a_23488750/?utm_hp_ref=fr-homepage. Merci d'avoir regardé, abonnez-vous pour plus de vidéos: https://www.youtube.com/channel/UCMwi-apDa26FqdZ3aNK-A4A?sub_confirmation=1 ALEXANDRE BENALLA - Loin des bancs des commissions d'enquête de l'Assemblée nationale et du Sénat, qui multiplient les auditions dans l'affaire Benalla, le chef de l'État s'est invité ce mardi 24 juillet au pot de fin de session de La République en marche et du MoDem à la Maison de l'Amérique latine à Paris. Dans un discours surprise, Emmanuel Macron a félicité les députés de la majorité réunis pour l'occasion, loué le bilan de cette année parlementaire, mais surtout dit quelques mots au sujet de l'affaire, sur laquelle il est jusqu'ici resté silencieux, s'attirant les critiques de l'opposition. Le 1er mai, "une trahison" pour le chef de l'État "Ce qui s'est passé le 1er mai a été pour moi une trahison", a-t-il dit selon des propos rapportés par les députés présents. "La République exemplaire n'empêche pas les erreurs. S'ils cherchent un responsable, il est devant vous. Le seul responsable, c'est moi et moi seul. Qu'ils viennent me chercher. Je réponds au peuple français", a-t-il ajouté. "C'est moi qui ai fait confiance à Alexandre Benalla, c'est moi qui ai confirmé la sanction". Le président a par ailleurs fustigé "la République des fusibles, la République de la haine", toujours selon des propos rapportés par des députés à l'AFP. "On ne peut pas être chef par beau temps", a-t-il dit. La députée Aurore Bergé et la secrétaire d'État à l'égalité femmes-hommes Marlène Schiappa ont publié des tweets pour rapporter les propos du président, avant de se rendre sur les plateaux de télévision pour en faire le récit. "Personne dans mon cabinet n'a jamais été soustrait aux lois de la République. Jamais", a aussi assuré Emmanuel Macron, qui s'est exprimé pendant "une bonne demi-heure" devant "beaucoup" de monde, selon un élu. Au sujet d'Alexandre Benalla, le président a aussi affirmé ne pas oublier "qu'il a été un militant très engagé pendant la campagne", mais a dit avoir "ressenti les actes du 1er Mai comme une déception et une trahison". Le chef de l'État s'en est également pris à la presse au cours de son allocution, ainsi qu'aux rumeurs cherchant à expliquer le maintien d'Alexandre Benalla à son poste au terme de sa suspension. "Nous avons une presse qui ne cherche plus la vérité", a notamment fustigé Emmanuel Macron. "Je vois un pouvoir médiatique qui veut devenir un pouvoir judiciaire, qui a décidé qu'il n'y avait plus de présomption d'innocence dans la République et qu'il fallait fouler aux pieds un homme et avec lui toute la République." Et de lister les différents bruits de couloirs et autres calembours ayant entouré son conseiller. "Alexandre Benalla n'a jamais détenu de codes nucléaires, Alexandre Benalla n'a jamais occupé à un 300 m² à l'Alma, Alexandre Benalla n'a jamais gagné 10.000 euros, Alexandre Benalla lui non plus n'a jamais été mon amant. Alexandre Benalla, bagagiste d'un jour, n'a jamais occupé cette fonction dans la durée. Toutes ces choses qu'on a entendues... Les mêmes vous disant tout et n'importe quoi sans que ça les fasse #EmmanuelMacron, #sort, #silence, #affaire, #AlexandreBenalla, #seul, #responsable #AlexandreBenalla, #EmmanuelMacron, #POLITIQUE
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